25 January 2008

Freeing French Growth with Free Software

Amongst many other things, one matter that they order better in France is the production of government reports with a grand sweep. One was published a couple of days ago, with the self-explanatory title Rapport de la Commission pour la libération de la croissance française.

Well, anything that talks about "libération" obviously makes my one-track mind think of free software, and I wasn't disappointed, since one of the report's proposals is about precisely that:

Promouvoir la concurrence entre logiciels propriétaires et logiciels « libres ».

Le patrimoine d’applications dites « libres » ou « open source », créées par une communauté active, représente l’équivalent de 131 000 années/hommes, dont pratiquement la moitié provient de programmeurs européens. Si le coût virtuel en est de 12 Md €, le coût réel est de 1,2 Md € et les communautés de logiciels libres s’engagent gracieusement à proposer en continu des améliorations et des applications. Le logiciel libre induit une économie moyenne de 36 % en recherche et développement pour les entreprises utilisatrices. Il permet de créer une concurrence pour les logiciels propriétaires, dont les avantages sont différents. Leur part de marché n’est aujourd’hui que de 2 % (avec une croissance annuelle de 40 %) contre 98 % pour les logiciels dits « propriétaires ». Pour développer la concurrence, une série d’actions est nécessaire :

• Promouvoir la concurrence entre les logiciels propriétaires et les logiciels libres dans les appels d’offres, notamment publics. Un objectif de 20 % des applications nouvellement développées ou installées au profit du secteur public en open source pourrait être fixé à l’horizon 2012.

• Considérer fiscalement, comme aux États-Unis, les aides aux communautés des logiciels libres comme du mécénat de compétence.

• Exiger, à un niveau européen dans le cadre de la politique de la concurrence entre solutions logicielles, la fixation de normes internationales garantissant l’interopérabilité entre logiciels libres et les logiciels propriétaires, en priorité.

There are some important points here.

First, that out of 316 recommendations, one should be explicitly about free software. Secondly, that the virtue of promoting the increased use of free software over proprietary software is recognised. Thirdly, there is an ambitious target that 20% of new installations of software by the French government should be open source by 2012.

Finally, and in some ways most importantly, there is a call for interoperability between free software and proprietary code to be mandated at a European level. In the context of Microsoft's recent setback at the hands of the European Commission on precisely this point, I think we can see which way the wind is blowing.

Vive l’interopérabilité!

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